« Ça » d’Andy Muschietti avec Bill Skarsgard, Jaeden Liebeher

30/09/2017 20:31

« Ça » d’Andres Muschietti avec Bill Skarsgard, Jaeden Liebeher, Jack Dylan Grazzer, Sophia Lillis… Sortie Cinéma le 20 septembre 2017

« Ça » est un phénomène au Box Office US , le film a dépassé le score historique de « L’Exorciste » avec plus de 226 Millions de dollars de recettes après 3 semaines d’exploitation ! Inutile de préciser que vu le budget initial (35 millions de $) , la suite est déjà sur les rails , d’autant plus que le clown horrifique revient tous les 27 ans  !

« Ça » commence comme un film estampillé « Amblin » (Société fondée par Spielberg à l’époque d’ET en 1981 ) avec des gamins ,dans les années 80 et leur vélos typiquement américains. Ces teenagers de 13 ans en moyenne ne sont pas des premiers de la classe, le « Club des ratés » comprend des enfants à problèmes avec une fille (Beverly) en guest. Le chef de la bande, Bill, a du mal à se remettre de la disparition de son jeune frère Georgie survenue dans ce petit bled des Etats Unis, Derry . Celui ci a droit à la scène d’ouverture sous la pluie,, plutôt réussie, où il est attiré par un clown dans un caniveau .

Stephen King , le maître de l’horreur , aux multiples adaptations Cinéma de ses romans est à la genèse de « Ça » , sa « mythologie » et son histoire de peurs enfantines et de clown horrifique ! Une première adaptation , plus ou moins réussie, avait vu le jour à la TV . Le concept et la prestation de Tim Curry avait ses fans. Et c’est de là aussi que doit venir le succès phénoménal du film . Est ce la nostalgie des films des eigties auquel « Ça » fait référence qui le rend si « attirant » ? Car dans « Ça » , il y a un côté « Stand By me » (1986) déjà de Stephen King et « The Goonies » (1985) . D’ailleurs , à part la scène d’introduction , le film prend son temps pour installer les personnages . Le clown « Pennywise »  (sobriquet original) ou Grippe-sous, entité maléfique dépositaire des peurs des enfants, n’est pas si inquiétant que prévu sur la durée. Donc on s’ennuie un peu ferme .

« Ça » va alors prendre une tournure plus « horrifique » et tendue ; chacuns des protagonistes ayant subi des hallucinations anxiogènes. Les teenagers décident alors d’affronter leur peurs et de pister leur ennemi clownesque  en le localisant via un puits et une maison lugubre .

Certains aspects du film sont réussis , notamment , au niveau des ados arrivant à exister , au delà de leur stéréotypes (le petit gros amoureux, la fille garçon manqué, l’asthmatique,le petit juif sur protégé…).Le tout manque de cohésion au niveau du cahier des charges de l’angoisse . C’est d’autant plus dommageable que la morale de l’histoire est que c’est la cohésion du groupe qui permet de surpasser les peurs individuelles!

Certains plans font penser furtivement au démon de The Conjuring 2 . Est ce que la Warner a voulu surfer sur la renaissance des films d’horreurs avec le matériau très porteur de « Ça »  et ses « appendices Marketing » (Le clown/ le ballon rouge)? La réponse par l’affirmative paraît plausible tant le film manque d’intérêt par moments et de rythme. Les producteurs , scénaristes (Parmi eux Cary Fukunaga de « The True Detective ») ou le réalisateur (Muschietti avait signé « Mama ») n’ont pas opté pour une « peur horrifique » constante et assumée . Certaines séquences efficaces (la scène de la salle de bain tapissée de sang / Le diaporama des photos s’affole…) suivent d’autres plus anecdotiques (L’entrée dans la baraque lugubre frise le côté « Maison fantôme »version fête foraine et un peu « vieille recette ») . Le film n’est pas si terrifiant et bluffant visuellement que .. »Ça » ! 

Néanmoins on suit les aventures de ces cousins des Goonies sans déplaisir mais avec une petite déception de ne pas sursauter autant que prévu même si le film gagne en noirceur au fil de l’histoire! Ce passage initiatique et apeuré à l’âge adulte de ces kids est assez inégal.  Une impression de demi-teinte se dégage avec un côté pop corn movie grand public et un aspect horreur distillé avec parcimonie.

La séquelle avec le retour du clown , 27 ans après, donne lieu à des paris sur le casting adulte à venir ! Les twittos souhaitent voir Amy Adams dans le rôle de Beverly  ! Wait and see !

« Je me gaverai de votre chair , je me gorgerai de votre peur !  » Promesse à moitié ou à peine tenue par le clown Pennywise dit Grippe-sous en VF !

A flattering reputation full of references

Scénario
Réalisation
Interprétation
Musique
"It" begins as a film stamped "Amblin" (Society founded by Spielberg at the time of ET in 1981) with kids, in the 80s and their typically American bicycles. Stephen King, the master of horror, with many adaptations Cinema of his novels is at the genesis of "It", his "mythology" and his story of childish fears and clown horror! The clown "Pennywise" is not so worrying as expected over time. So we get bored a little bit. "It" will then take a more "horrific" and tense turn; each of the protagonists having undergone anxiogenic hallucinations. Some effective sequences (the scene of the bathroom lined with blood / The slide show of the pictures goes mad ...) follow others more anecdotal (The entrance in the lugubrious barque borders the side "Ghost house" version funfair and a little "old recipe"). The film is not so terrifying and visually bluffing that .. "It"! Nevertheless we follow the adventures of these cousins ​​of "The Goonies" without displeasure but with a small disappointment not to jump as much as expected even if the film wins in the dark over the course of history! A half-tone impression emerges with a popcorn mainstream and a horror aspect distilled with parsimony.
Betwenn the eighties pop corn movies and the horror film
Category: Avis Cinefeel

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