« Venom » de Ruben Fleisher avec Tom Hardy

06/11/2018 19:55

« Venom » de Ruben Fleisher avec Tom Hardy , Michelle Williams , Riz Ahmer … Sortie Cinéma 10 octobre 2018 . Vu en VF le 06/11/2018

Et si « Venom » était tout simplement une métaphore subliminale de l’illustration  de ce que Hollywood peut  produire de pire et du même coup « pervertissant » la « probité artistique » de Tom Hardy ? Un peu alambiquée comme question ? Alors je suis totalement raccord avec… »Venom » le film ! Ceux qui ont adoré le film peuvent d’ores et déjà tourner les talons car ce modeste billet sera peu tendre avec cette production Marvel indigente et « portnawak » ! Car même en essayant de laisser ses neurones aux vestiaires et se replonger dans l’esprit « BD » d’un ado accroc aux comics , ce « Venom » a bien du mal à passer .

Un riche industriel (Riz Ahmer) finance des voyages dans l’espace afin de rapatrier des formes extra-terrestres pour faire des expériences . L’une de ces « symbiotes » atterrit, malgré lui, dans le corps d’un journaliste investigateur ,franc-tireur et retors ,Eddie Brock (Tom Hardy) . Celui-ci va « subir » cette nouvelle entité au sein même de son organisme lui donnant des super-pouvoirs quand cette dernière prend le contrôle . Une connivence va finalement naître entre l’hôte et ce monstre nommé Vénom !

Ruben Fleisher avait pourtant « rendu des copies » plus que divertissantes en « explosant » le film de zombie (« Welcome to Zombieland » 2009 ) et en rendant hommage au film de gangsters des années 50  (« Gangster squad » 2012), notamment. Mais là ce grand ado de 44 ans semble avoir accumulé les « post-its » avec des flèches symbolisant le passage aux scènes suivantes ! Tout semble mécanique , systématique . Car on a droit à la petite amie « potiche » (Michelle Williams est vraiment lisse et sans épaisseur , coupe de cheveux à la Barbie ) , au méchant mégalo , au héros malgré lui devant faire face à sa « malédiction » … Tout ça sonne creux, pue le marketing. Les seuls adjectifs qui viennent naturellement à ce déluge d’effets spéciaux et de scènes indigestes sont atone, creux , superficiel … 

Pourtant le matériau de départ n’était pas si mauvais . le personnage de « Venom » super vilain « symbiotique » était apparu dans le 3 ème volet de la trilogie Spiderman de Sam Raimi.  Le conflit entre l’hôte et cette masse extra-terrestre « noire »  pouvait renvoyer à Dr Jekyll & Mr Hyde  et exploiter de manière plus subtile cette dualité . Non là on est dans le 1er degré , on pense par moments à « The Hidden » (film de série B efficace des eighties)  au niveau des enveloppes corporelles visitées par exemple . Mais l’ensemble du projet , à demi-renié par Tom Hardy , reste une sorte de glougi-boulga , expression chère à un autre monstre ! 

Néanmoins l’effet de surprise ou d’attraction pour ce personnage a apparemment bien fonctionné puisque « Venom va frôler les 2 millions d’entrées en France et demeure un succès aux USA en atteignant les 200 millions de $ de bénéfices au Box Office ! Pas sûr que Tom Hardy rempile de si tôt , pourtant il a signé pour 3 films « Venom-Eddie Brock » , s’il se ravisait  ce serait plutôt une bonne nouvelle pour les cinéphiles !

A very bad Marvel only for kids !

Scénario
Réalisation
Interprétation
Musique
What if "Venom" was simply a metaphor as an illustration of what Hollywood produced from worse by "perverting" Tom Hardy's "artistic probity"? Those who loved the film can already turn on their heels because this modest ticket will be little tender with this production Marvel indigent and "portnawak"! For even trying to leave his neurons in the locker room and plunge back into the minds "BD" of a teenager addicted to comics, this "Venom" has a hard time passing. Ruben Fleisher, however, had "made" more than entertaining copies of "exploding" the zombie movie ("Welcome to Zombieland" 2009) and paying tribute to the gangster movie of the 50s ("Gangster squad" 2012), among others. But there this great 44-year-old teenager seems to have accumulated the "post-its" with arrows symbolizing the passage to the following scenes! Everything seems mechanical, systematic. Because we are entitled to the girlfriend "potiche" (Michelle Williams is really smooth and without thickness, Barbie haircut), the evil megalo, the hero despite himself having to face his "curse" ... All this sounds hollow, stinks marketing. The only adjectives that come naturally to this deluge of special effects and indigestible scenes are sluggish, hollow, superficial ...
Not good at all !
Category: Brèves

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