« 120 battements par minute »

24/05/2017 23:24

« 120 battements par minute » de Robin Campillo avec Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois , Adèle Haenel … Présenté à Cannes en Compétition Officielle 2017 le 20 mai 2017 Grand Théâtre Lumière Sortie Cinéma le 23 Août 2017

La twittosphère s’était affolée le 20 mai 2017 en mettant en avant l’aspect éotionnel du film et son potentiel pour l’obtention de la Palme d’Or . C’est à la lecture de ces tweets plus que favorables que je décidais de voir « 120 battements par minute » sans en connaître le sujet et la nationalité ! Le film de Robin Campillo traite des activistes d’Act Up , association de lutte contre le Sida et lobby « gay » LGBT sur les labos pour avancer sur la recherche dan les années 90 . Les assemblées générales adoptent volontairement un aspect « docu-fiction » pour montrer le réalisme assumé du long métrage . Les frictions entre activistes se font sentir sur les opérations coup de poing , de sensibilisation auprès des jeunes, le dialogue avec les labos et les slogans ou affiches de campagne.

Deux activistes, Nathan , un nouveau venu et Sean trublion du groupe vont se rencontrer et  tomber amoureux . Les scènes de sexe durent longtemps et font forcément penser à « La Vie d’Adèle… inversée » ! Le style du film peut apparaître comme une qualité et aussi un défaut . Car si le caractère authentique fictionnel « pris sur le vif » surprend et intéresse au début, l’aspect répétitif l’emporte et l’intérêt diminue.

« 120 battements par minutes » est trop long (2 H 20)  et assez noir. Il allie des références au Cinéma de Gaspard Noé (scène de la boite de nuit) , de  Maïwenn ou Tavernier avec « L627 » (style docu). D’autres références, plus inconscientes , peuvent être citées comme « L’Homme blessé » de Chéreau et « Les Nuits Fauves » de Cyril Colard . Le film prend une vraie dimension cinématographique avec l’histoire d’amour entre les 2 activistes et certains partis pris de mise en image, sources d’interprétation pour le spectateur . Je pense notamment à une scène très stylisée où un des 2 protagonistes danse et des « particules » apparaissent, symboles de molécules, du virus ou de cendres par anticipation ?

On comprend bien l’aspect message-témoignage du film mais l’éclairage sur les process au sein d’Act-up, leur actions , lassent un peu sur la durée . « 120 battements… » reprend ses droits cinématographiques avec l’histoire d’amour et des choix visuels originaux. Le film est noir, dur et poignant à la fin où l’émotion monte crescendo . Les acteurs sont très bons.

Tout en reconnaissant certaines qualités , le film n’a pas emporté mon adhésion , de par la manière de traiter ce sujet « sociétal » . Donc c’est un sentiment contrasté et partagé. Le film est un acte militant de prise de conscience ,d’interpellation et aurait mérité une durée écourtée.

VERDICT : Grand Prix du Jury Cannes 2017

A drama about Aids and Act Up with a gay love story

Scénario
Réalisation
Interprétation
Musique
"120 beats per minute" is a militant testimony to the AIDS epidemic in the 1990s at Paris in France. A dramatic and condemned hysteria! "120 beats per minute" is too long (2 H 20) and quite black. He combines references to Gaspard Noé's cinema (nightclub scene), Maïwenn or Tavernier with "L627" (document style)
Qualities and shortcomings on a societal public health topic defects
Category: Brèves

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