Ghost in the shell de Rupert Sanders avec Scarlett Johansson

09/04/2017 16:05

« Ghost in the Shell » de Ruppert Sanders avec Scarlett Joahansson, Pilou Asbaek, Takeshi Kitano, Juliette Binoche… Sortie Cinéma 29 Mars 2017

Tout l’enjeu du film apparaît dès le générique de début annonçant les producteurs : Shangaï Film Group / Hua Hua Media / Paramount / Dreamworks , c’est la rencontre du Cinéma hollywoodien avec la Chine et le Japon. Le matériau d’origine est un film d’animation japonais devenu culte pour les fans de jeux vidéo et de mangas . Le Major est une androïde « sophistiquée » en termes de qualités cybernétiques et de performances physiques ayant « conservé » son cerveau humain légèrement (re)paramétré ! Elle officie dans le maintien de l’ordre face aux cyber terroristes dans un organisme d’Etat. Nous sommes dans le Futur avec un univers visuel , rappelant forcément celui de « Blade Runner » . Ruppert Sanders , réalisateur de  » Blanche neige et le chasseur », a affirmé avoir axé son film sur l’aspect spectaculaire sans occulter l’aspect cérébral/philosophique mais en le plaçant au second plan .

A la vision du film , le sentiment vis à vis de l’ensemble est assez  partagé . « Ghost in the shell » commence comme un film de SF -baston aux combats chorégraphiés façon « Matrix » , utilisant le ralenti . Puis l’héroïne s’interroge sur son passé et son existence originelle !

Le docteur qui l’a « créée » (Binoche) lui dit: »Tu as un corps artificiel , ton âme, ton ghost est toujours en toi . » Au delà de l’aspect « badass » assumé plutôt efficace « Ghost in the shell » manque justement de ce supplément d’âme .

Scarlett Johansson plays The Major in Ghost in the Shell from Paramount Pictures and DreamWorks Pictures in theaters March 31, 2017.

Certains choix , rappelant les origines japonaises sont maladroites ou carrément anachroniques. L’apparition de Takeshi Kitano, à la coiffure en pétard, en directeur du secteur 9, organisme « secret » parallèle gouvernemental » est peu compréhensible. D’ailleurs l’acteur intervient en japonais sous titré ce qui entraîne une rupture de rythme et un aspect décalé un peu bizarre .

L’héroïne ,jouée par Scarlett Johansson, va chercher à connaître ses origines, elle s’appelle… Motoko Kusanagi. Ce panachage de respect de l’oeuvre japonaise et la tentative d’adaptation à l’américaine donne un caractère hybride entre deux cultures et pas forcément très fédérateur . Le style est certes , percutant mais clinique , froid et n’aide pas à emporter l’adhésion.

« Tu es ce que tout le monde va finir par devenir  » dit le médecin à Mira la major. Pourtant « Ghost in the shell » a peu de chances de devenir une référence par l’aspect hétéroclite du film et par son échec au Box Office mondial .

On espère sincèrement que Scarlett Johansson fera des choix plus « fouillés » en termes psychologiques au niveau de ses personnages après « Lucy » de Besson et son rôle réussi mais très (trop?) récurrent chez Marvel en espionne russe  Natasha Romanoff . Le choix de l’actrice n’est pas forcément en cause mais c’est l’ensemble qui apparaît bancal et premier degré. Les jeunes générations sans grande références peuvent y trouver leur bonheur, l’adhésion sera peut être plus difficile pour les autres !

SF movie with a badass heroine

Scénario
Réalisation
Interprétation
Musique
To the vision of the film, the feeling with regard to the whole is quite divided. "Ghost in the Shell" begins as a SF movie - fightback to choreographed fights like "Matrix", using slow motion. Then the heroine questions her past and her original existence! Beyond the "badass" aspect assumed rather effective "Ghost in the shell" misses just this additional soul. Some choices, reminiscent of the Japanese origins are awkward or downright anachronistic. This mix of respect for the Japanese work and the attempt to adapt to the American one gives a hybrid character between two cultures and not necessarily very unifying. The style is certainly, percussive but clinical.
A spectacular hybrid film a little disappointing !
Category: Brèves

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